
Harun Kazaz, merci d’avoir accepté cet interview. « vieux fusils, gabions et autres leurres pouvant atteindre un million de dollars en valeur » ! De tous ces sujets, qu’est-ce qui vous a attiré le plus ?
Merci pour cette interview. L’histoire de « Rising Wings » se déroule d’une manière aussi fortuite que fascinante. C’est une histoire qui m’a trouvée, plutôt que l’inverse, et qui a depuis captivé mon cœur et mon imagination.
Ce voyage a commencé par des rencontres avec un incroyable général de l’armée à la retraite, Warren Magruder, une âme vibrante de 95 ans. Au cours de nos échanges, il racontait des histoires passionnantes sur la chasse aux canards, peignant des images vivantes de ciels couverts de gibier au-dessus des plaines de Susquehanna de la baie de Chesapeake, dans le Maryland. Ses récits, l’art des leurres fabriqués à la main par le maître Madison Mitchell et les détails des méthodes de chasse complexes ont éveillé en moi une curiosité insatiable.
Un élément clé revenait constamment dans ses récits : le « céleri », qui m’a d’abord fait penser à ce légume que nous connaissons tous. Cependant, ma curiosité m’a conduit à une révélation fascinante : le « céleri » dont il parlait était en réalité la « Vallisneria americana », ou céleri sauvage, qui fait partie intégrante de l’écosystème de la baie de Chesapeake, dans le Maryland.
En approfondissant mes recherches, je me suis rendu compte que ces histoires étaient bien plus que des récits de chasse. Ces récits riches et complexes entremêlaient expériences humaines, faune et flore et l’essence du patrimoine américain. Elles mettent en lumière une interaction dynamique entre l’homme et la nature, qui évolue continuellement sur fond de changement climatique.
Rising Wings est né de ces explorations, transcendant les notions traditionnelles des histoires de chasse. Je vois ce film comme une ode à la relation complexe que nous partageons avec notre milieu ambiant, soulignant notre impact profond sur lui et son influence indéniable sur nous. Ce documentaire n’est donc pas seulement une célébration de la tradition et du sport de la chasse ; c’est une réflexion poignante sur notre lien durable avec la nature et les responsabilités que nous avons vis-à-vis de sa préservation.

Votre film est un hommage à la chasse et aux formes artistiques qui entourent la chasse sportive. Vous nous parlez du lien entre l’homme et la nature, de l’Égypte ancienne à l’Amérique du XXe siècle. Les leurres fabriqués à la main pour les gabions sont-ils vraiment reconnus comme faisant partie de l’art populaire américain ?
Par le passé, les leurres sculptés à la main étaient utilisés par milliers pour diverses méthodes de chasse au canard, y compris pour les boîtes montées sur bateaux à fond plat. En fait, en raison de leur utilisation intensive, ces leurres ont pour la plupart besoin d’être rafraîchis. Toutefois, dans le cas de certaines pièces sélectionnées, il s’agit de véritables objets d’art populaire, évalués selon des critères beaucoup plus stricts.
L’art populaire, par essence, reflète la culture, les traditions et l’éthique d’une communauté ou d’une région. Il s’agit d’un support qui raconte des histoires, préserve l’histoire et incarne l’identité unique de ses créateurs. Ces leurres représentant des canards factices sont une forme d’art populaire profondément ancrée dans les régions où la chasse au gibier d’eau est très répandue en Amérique.
Dans « Rising Wings », nous explorons comment ces sculptures sont devenues une expression artistique née du cœur et des mains d’artisans qualifiés qui exerçaient un autre métier, celui de fossoyeur, de barbier, de réparateur. Cette activité transcende l’art en tant que tel, car non contraints par les formalités de l’art traditionnel, ces leurres offrent un instantané brut et authentique de la vision de l’artiste. Leur valeur ne réside pas seulement dans leur attrait esthétique, mais aussi dans les histoires qu’ils véhiculent et les traditions qu’ils défendent.
En bref, un leurre pour canard de collection est considéré comme un véritable objet d’art populaire américain lorsqu’il va au-delà de sa fonction utilitaire pour incarner la fusion du savoir-faire, de la signification culturelle, de la valeur esthétique, de l’ancienneté, de la provenance, de l’originalité et de la représentation culturelle en général. Ces éléments contribuent collectivement à sa reconnaissance en tant qu’œuvre d’art populaire américain.
L’artisanat dans ce domaine est d’une qualité exceptionnelle. Transmises de génération en génération, ces techniques représentent un riche héritage, transformant chaque pièce en un legs vivant de traditions séculaires. L’attention portée aux détails lors de la sculpture, de la peinture et de la réalisation de représentations réalistes en dit long sur le dévouement et les compétences requises. En outre, un véritable leurre artisanal doit pouvoir flotter, même s’il n’est pas utilisé pour la chasse. Certes, ce sont bien plus que de jolies sculptures et que leurs propriétaires peuvent donc les utiliser comme véritables leurres, mais c’est à eux de décider s’ils veulent le faire après avoir investi des milliers de dollars pour leur acquisition.
S’agissant d’artisanat populaire, le facteur d’unicité et de rareté est important aussi : chaque leurre fabriqué à la main est un chef-d’œuvre unique. Comme dans la nature, il n’existe pas deux spécimens pareils. Ce caractère unique est parfaitement résumé par des maîtres fabricants de leurres comme les frères Ward, qui se qualifiaient de « contrefacteurs de la nature ».
Mais au-delà de la qualité de l’artisanat et de son caractère unique, les leurres de canard ont une résonance profondément émotionnelle. Pour les collectionneurs et les amateurs, ces pièces sont dépositaires d’un sentiment de nostalgie, du lien avec la nature et, pour certains, de souvenirs personnels. Ils offrent une perspective historique, une fenêtre sur la société du passé et représentent une chronique de l’évolution des pratiques de chasse et des attitudes à l’égard de la faune.

À la fin du 19e siècle, 100 millions d’oiseaux aquatiques, dont le très convoité Fuligule à dos blanc, sont devenus une source de nourriture pour les humains. La chasse aux canards sauvages s’est ainsi transformée en chasse à vocation commerciale. Dès lors, un conflit s’est engagé entre les chasseurs professionnels et les chasseurs sportifs. Malgré les lois de 1918 et le Stamp Act, la chasse illégale (dont la chasse nocturne) se poursuit. Comment l’Amérique peut-elle concilier les besoins de sa population croissante et l’impérieuse nécessité d’une réglementation ? Un mot d’explication : l’absence de réglementation est quelque chose que nous, Européens de l’Ouest, avons du mal à comprendre !
Lorsque l’on se penche sur l’histoire des pratiques de chasse en Amérique aux XVIIIe et XIXe siècles, en particulier la chasse commerciale, il est essentiel de tenir compte du contexte sociétal de l’époque. Les villes frontalières ne disposaient pas des infrastructures et des moyens nécessaires à la distribution de nourriture à grande échelle, contrairement aux grandes villes comme Baltimore, Philadelphie, New York et la Nouvelle-Orléans, qui disposaient de liaisons ferroviaires pour acheminer les denrées alimentaires depuis l’étranger. Les petites communautés dépendent fortement des sources d’approvisionnement locales, y compris des animaux sauvages comme les canards, pour leurs besoins en protéines.
Cette période a été marquée par un manque de prise de conscience de la conservation de la faune et de la gestion des ressources telles que nous les connaissons aujourd’hui. Pendant un certain temps, la chasse professionnelle a donc joué un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins alimentaires des populations locales. L’évolution de notre société s’est accompagnée d’une prise de conscience de la nécessité de conserver et de réglementer les pratiques de chasse.
Les premières tentatives d’application des lois sur la conservation de la faune ont rencontré des difficultés, de nombreuses réglementations s’avérant inefficaces jusqu’à ce qu’un changement d’attitude de la société se produise. Ce changement, associé à des mesures de conservation supplémentaires, a conduit à une approche plus contrôlée et réglementée de la chasse, en particulier pour les canards migrateurs et d’autres espèces sauvages.
Une perspective historique est essentielle pour comprendre les pratiques de chasse du passé. Elle nous permet d’établir des parallèles avec les problèmes contemporains, tels que la tolérance d’implantations non réglementées de qualité inférieure sur des terrains publics en raison de problèmes d’accessibilité au logement dans certaines villes du monde. Dans ce scénario, qui s’apparente aux pratiques de chasse historiques, nous pouvons nous rendre compte comment les besoins et les limites de la société influencent la formulation des lois, des politiques et des pratiques.
Pour comprendre l’évolution des réglementations et des pratiques de la chasse aux canards, il est nécessaire d’apprécier les contraintes et les besoins de la société de l’époque. C’est un rappel poignant de la façon dont les besoins de la société déterminent les lois et les pratiques, lesquelles évoluent en fonction des circonstances et des valeurs.
Aujourd’hui aux États-Unis, tout comme dans un passé récent, des millions de personnes pratiquent la chasse et la pêche sportives. Toutefois, ces activités sont soumises à une réglementation stricte, appliquée par le United States Fish and Wildlife Service (USFWS) en collaboration avec les agences du ministère des ressources naturelles de chaque État. L’USFWS est la seule agence fédérale chargée de gérer les ressources halieutiques et de la faune dans l’intérêt du public. Il supervise les refuges nationaux de faune sauvage, protège les espèces menacées, gère les oiseaux migrateurs et restaure les zones humides d’importance nationale.
Les plafonds concernant la chasse au gibier d’eau, qui englobent les canards et les oies, peuvent varier en fonction du lieu, de l’espèce et des réglementations spécifiques établies par les autorités de gestion de la faune sauvage. Ces limites sont généralement mises en place pour assurer la durabilité des populations de gibier d’eau et peuvent faire l’objet d’ajustements annuels sur la base d’évaluations des populations.

Les armes, que vous appelez les pièces d’artillerie sont parfois impressionnantes. Cependant, les spectatrices et spectateurs ne peuvent que se sentir désemparé·es face à la puissance meurtrière des canonnières. Êtes-vous amateur d’armes ? Que pensez-vous des armes en Amérique ?
Je suis ravi que vous m’ayez posé cette question. En tant que réalisateur de documentaires, j’endosse une responsabilité en tant qu’humble gardien d’histoires, et je m’engage à préserver et à partager des récits qui ont le pouvoir d’éduquer et d’inspirer. Pour clarifier les choses, je ne pratique pas la chasse et je ne possède pas d’armes à feu. En outre, je ne suis affilié à aucune organisation liée à la chasse ou aux armes à feu. Par ailleurs, je comprends et j’éprouve de l’empathie pour tous ceux et celles qui s’inquiètent de l’utilisation historique des canons et des bateaux de chasse, qui symbolisent la cupidité et l’exploitation. Il est essentiel d’examiner ces pratiques historiques, comme l’utilisation des canons de chasse au XIXe siècle, dans leur contexte historique spécifique, en mettant en lumière une époque où l’appât du gain prenait souvent le pas sur les efforts de conservation.
En ce qui concerne le sujet plus général des armes à feu en Amérique, les spectatrices et spectateurs se rendront compte rapidement que les armes à feu ne sont pas le thème principal de « Rising Wings », mais votre question m’incite à reconnaître qu’il s’agit d’un sujet qui mérite d’être examiné attentivement dans son contexte particulier. Le droit de posséder des armes à feu est inscrit dans la Constitution américaine, en vigueur depuis 1789. L’interprétation et l’exercice de ce droit légal, qui s’accompagne également d’une responsabilité, varient considérablement en fonction des circonstances et des réalités individuelles.
Prenons l’exemple de la chasse au gibier d’eau, qui nécessite généralement un fusil de chasse. Il faut savoir que la dynamique change lorsque l’on réside dans des zones urbaines densément peuplées où la police et les services d’urgence sont facilement accessibles. Cette situation contraste fortement avec la réalité des vastes régions à faible densité de population comme le Montana. Le Montana est l’un des plus grands États des États-Unis. Sa superficie peut rivaliser avec celle de pays entiers comme la Norvège, le Japon, l’Allemagne ou le Royaume-Uni, mais il abrite une population relativement faible d’un peu plus d’un million d’habitants. Dans des régions aussi étendues, les considérations pratiques et les perceptions liées à la possession d’armes à feu peuvent varier considérablement.
En conclusion, qu’il s’agisse d’armes de chasse historiques ou de la possession d’armes à feu contemporaines, il est essentiel de tenir compte du contexte. Il faut comprendre les circonstances et les antécédents historiques qui façonnent ces points de vue pour obtenir une compréhension équilibrée et empathique.

Comme vous l’avez dit, le déclin de la population de gibier d’eau n’était pas souhaité. Pourtant, le résultat est effroyable. En 1903, on disait déjà qu’elle était « se raréfiait de plus en plus ». Mais c’était une conséquence du progrès. La croissance de la population a été inversement proportionnelle à celle de la population d’oiseaux. La pollution de l’eau, l’érosion des marais et la contamination du céleri sauvage posent d’énormes problèmes qui sont aggravés par le changement climatique et les sécheresses successives. Quelles mesures ont été prises ?
Aujourd’hui, le déclin relatif des populations de gibier d’eau, bien qu’involontaire, est en effet préoccupant. Dès 1903, il existait déjà des indications que ces populations se raréfiaient. À bien des égards, ce déclin, est une conséquence du progrès. La croissance des populations humaines est parfois allée à l’encontre du bien-être des populations d’oiseaux et de la nature qui nous entoure. Cependant, les efforts du United States Fish and Wildlife Service (USFWS) et des autorités chargées de la gestion de la faune sauvage dans chaque État ont eu un impact significatif. En outre, la citoyenneté responsable, qui prône le respect des lois et réglementations en vigueur, joue ici un rôle crucial.
Dans le même temps, il est évident que la pollution de l’eau, l’érosion des marais, la perte de l’habitat aquatique du gibier d’eau, ainsi que les défis posés par le changement climatique et les sécheresses, sont des problèmes importants et interconnectés qui dépassent les frontières des nations. Chacun de ces facteurs a un impact considérable et leur résolution nécessite la collaboration d’autorités diverses et dispersées, non seulement au sein des nations, mais aussi au-delà des frontières. Les schémas migratoires des oiseaux d’eau, qui s’étendent sur des milliers de kilomètres, représentent un défi complexe qui transcende les frontières politiques.
Il nous incombe à tous de travailler ensemble pour relever ces défis. Quel que soit l’endroit où nous vivons, notre vie est intimement liée à la santé de nos écosystèmes. Comme l’a dit Douglas Noël Adams, « ce n’est jamais une goutte de pluie qui est responsable d’une inondation ». Nous devons nous rappeler que nous, en tant qu’individus, faisons partie d’un quartier, d’une société, d’une région, d’un pays et d’un continent, et que tous ces éléments sont interconnectés par la nature. Nous en faisons partie intégrante.
Pour préserver notre environnement et le bien-être des populations humaines et aviaires, nous devons collaborer, innover et répondre collectivement aux avertissements que la faune nous adresse. Notre interconnexion avec la nature nécessite un effort commun, et c’est une responsabilité que nous partageons individuellement en tant que gardiennes de notre planète.

En 1910, Theodore Roosevelt a déclaré que « la conservation signifie autant le développement que la protection ». En 2024, préservation ne signifie-t-elle pas survie ? Quelle est votre vision de la conservation et de la durabilité au sens général ?
Les mots prononcés par Theodore Roosevelt en 1910 sont toujours d’actualité, mais notre point de vue sur la conservation a évolué. En 2024, la conservation va au-delà du simple développement ou de la protection ; elle est intrinsèquement liée à notre survie en tant qu’espèce sur cette planète.
Si l’on considère la conservation et la durabilité de façon neutre et équilibrée, il apparaît clairement que ces principes sont vitaux pour le bien-être de l’homme et de l’environnement. Les pratiques de conservation sont motivées par la responsabilité partagée de sauvegarder nos ressources naturelles pour les générations actuelles et futures.
Le développement durable au sens le plus large consiste à trouver des moyens de répondre à nos besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Il s’agit d’un concept qui transcende les frontières et s’aligne sur notre intérêt collectif à maintenir une planète stable et prospère.
Depuis le début de l’existence de l’homme sur notre planète, la conservation sous diverses formes fait partie intégrante de nos vies et continuera à le faire tant que les humains habiteront cette planète. Compte tenu de ce contexte historique, il est essentiel de comprendre que la vie humaine sur Terre a toujours été marquée par un équilibre entre progrès et conservation. La vie sur notre planète exige une approche nuancée et équilibrée, pleine de nuances de gris, plutôt que de simples contrastes.
Les efforts de conservation des habitats naturels, de limitation de la pollution, de gestion responsable des ressources et de lutte contre le changement climatique sont des initiatives qui exigent collaboration, innovation et pragmatisme de la part de tous les secteurs de la société. La conservation et la durabilité s’articulent autour de la recherche d’un terrain d’entente et de solutions pratiques aux défis complexes auxquels notre monde est confronté, indépendamment des frontières politiques. En tant qu’êtres humains, nous habitons tous le même espace partagé, coexistant avec le reste des êtres vivants sur cette planète. La différence réside dans le fait que les humains sont les gardiens de la Terre et qu’ils assument l’entière responsabilité du maintien de l’équilibre délicat de nos actions.
En conclusion, notre point de vue sur la conservation et la durabilité en 2024 reflète notre reconnaissance du fait que ces principes sont fondamentaux pour notre survie et le bien-être de notre planète. Il s’agit d’une responsabilité partagée qui appelle à un engagement collectif en faveur d’un avenir plus durable et de davantage de résilience.
Il est vrai que la chasse au gibier d’eau au fusil fait partie de la tradition américaine en ce sens que l’attrait du grand air et la camaraderie sont des valeurs qui doivent être transmises de génération en génération. Quelle est pour vous l’importance du passage de témoin ?
C’est une excellente question. Passer le relais dans la tradition de la chasse au gibier d’eau et au fusil est en effet de la plus haute importance. Il assure la continuité non seulement d’un héritage précieux, mais aussi des valeurs profondément enracinées dans notre culture des grands espaces et des liens de camaraderie. Ces traditions ont tissé un lien profond avec la nature et la communauté qui s’inscrivent dans la culture américaine.
Dans un contexte plus large, la conservation souligne la responsabilité d’une gestion soignée de nos ressources naturelles et de nos écosystèmes. Elle évoque la nécessité de protéger et de préserver la biodiversité, de maintenir l’équilibre écologique et de sauvegarder la santé de notre planète à long terme. Elle fait ressortir l’importance de préserver les habitats naturels, de réduire la pollution et d’adopter une gestion responsable des ressources.
S’il est essentiel de préserver ces traditions, il est tout aussi vital de le faire avec un sens des responsabilités et de la sagesse, en s’inspirant des enseignements de notre histoire et de notre présent. Encourager une pratique éthique de la chasse, favoriser la gestion de l’environnement et promouvoir la sensibilisation à la sécurité sont des mesures qui permettent de passer le relais avec respect pour l’environnement et avec un sens profond du devoir envers les générations futures.
Dans un monde en totale mutation, la conservation et les pratiques responsables n’ont jamais été aussi essentielles. Le maintien de ces traditions reflète l’évolution de notre compréhension du rôle de l’humanité en tant que gardienne du monde naturel. C’est par un passage de témoin sincère et attentif que nous pourrons continuer à chérir les grands espaces et à favoriser la camaraderie, tout en préservant l’environnement pour les générations futures.
BIO
Biographie du réalisateur – Harun Kazaz
Jetant un pont entre les mondes de la technologie et des arts, Harun Kazaz ne se définit pas comme un cinéaste comme les autres. Ses compétences couvrent la photographie, le journalisme et la direction de projets informatiques de plusieurs millions de dollars de budget. Issu des cercles dynamiques du Gotham à New York, il est également membre de l’International Documentary Association à Los Angeles. Harun est plus qu’un cinéaste, c’est un conteur dont les racines sont profondément ancrées dans l’art.
« Rising Wings » est plus que son premier documentaire, c’est son magnum opus. Il ne se contente pas d’y raconter une histoire ; il jette des ponts pour rapprocher les cultures, suscite des conversations et trouve un écho auprès du public dans le monde entier. Mais qu’est-ce qui définit vraiment le travail de Harun ? C’est l’authenticité. Un dévouement si féroce qui vise à préserver l’essence même de notre tissu culturel.
« Rising Wings » est une expérience, un appel passionné vis-à-vis du monde, qui pousse les spectateurs à réfléchir, à s’intéresser et à agir, et fait écho à l’éthique immuable de Harun : préserver nos traditions, nos histoires et notre planète.
Pour ce qui est de conter des histoires, l’approche de Harun est brute et sans ajouts. Il n’est pas là pour entrer dans le moule, il est là pour le briser. « Rising Wings » est un phare pour ceux qui aspirent à de nouvelles perspectives, à des histoires qui interpellent et inspirent. Cette histoire ne se contente pas de franchir les frontières, elle les efface. Ce récit a pour objectif de refléter l’harmonie de notre histoire commune et de susciter un devoir collectif de protéger notre monde.
La vision d’Harun n’est pas ancrée dans l’exclusivité, mais dans la portée et l’impact. Une analogie en particulier l’illustre : s’il avait la possibilité de frapper la monnaie, il choisirait l’ubiquité du billet d’un dollar plutôt que l’exclusivité du billet de cent. Pourquoi cela ? Parce que les histoires d’Harun s’adressent à tout le monde. Elles sont destinées à être vues, ressenties et vécues par le plus grand nombre.
À une époque où les histoires se cachent souvent derrière des privilèges, Harun se démarque. « Rising Wings » est un témoignage de son engagement : Chaque histoire mérite un public. Chaque voix mérite une plateforme. Plus qu’un film sur la chasse au gibier d’eau et comment elle s’inscrit dans le patrimoine américain, ainsi que sur la préservation de l’environnement, il s’agit d’un appel à l’inclusion et à la diversité.

LIENS PROMOTIONNELS
Home of Rising Wings :
https://risingwingsfilm.com
London Director Awards : https://londondirectorawards.com/blog/harun-kazaz
Hollywood Gold Awards : https://hollywoodgoldawards.com/interview5#27aee74d-0dcf-4506-80c0-ce7da53f2509
Instagram :
https://www.instagram.com/tripsofdiscovery.com1
©2024 Isabelle Rouault-Röhlich